
L’interdiction d’introduire des nouveautés dans la religion
Allah le Très Haut dit :
Qu’y a-t-il, en dehors de la vérité, sinon l’erreur ? (10, 32)
Nous n’avons rien omis dans le Livre. (6, 38)
En cas de désaccord, vous devrez vous en remettre au jugement de Dieu et du Messager. (4, 59) Autrement dit : vous devrez vous référer au Coran et à la Sounnah.
Telle est Ma voie, parfaitement droite. Suivez-la donc et évitez les chemins qui pourraient vous en détourner. (6, 153)
Dis : « Si vous aimez véritablement Allah, suivez-moi ! Allah vous aimera et vous pardonnera vos péchés. » (3,31)
Les versets à ce sujet sont nombreux et bien connus. Quant aux traditions prophétiques, elles sont très nombreuses également et bien connues. Nous nous contenterons d’en citer ici un certain nombre.
Selon ‘Âïchah, qu’Allah l’agrée, le Messager d’Allah ()a dit : « Quiconque introduit dans notre religion ce qui lui est étranger verra son acte rejeté. » [Al-Boukhâri et Mouslim]
Selon une autre version de Mouslim : «Quiconque accomplit un acte qui n’est pas conforme à notre religion verra son acte
rejeté. »
Jâbir () relate que lorsque le Messager d’Allah () prononçait un sermon, il élevait la voix, les yeux rouges de colère, comme s’il nous avertissait de l’arrivée d’une armée
prête à nous attaquer à l’aube ou le soir. Il disait : « Mon avènement et celui de l’Heure sont aussi proches que ces deux doigts », tout en joignant l’index au majeur. Il disait également :

« La meilleure parole est celle d’Allah et la meilleure voie, la voie de Mouhammad. La pire des choses en religion est l’invention et toute nouveauté dans la religion est un égarement.» Puis il ajoutait : « Je me préoccupe plus de chaque croyant qu’il ne se préoccupe de sa propre personne. En effet, les biens que laisse le musulman à sa mort reviennent à ses héritiers, tandis que s’il laisse une dette ou des enfants en bas âge, c’est moi qui m’en charge. » [Mouslim].
Nous aurions pu également citer ici le hadith [n°157] rapporté par Al-‘Irbâd ibn Sâriyah mentionné au chapitre intitulé :
L’ordre d’appliquer assidûment la Sounnah.
Les jardins des vertueux, chapitre : 18
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